Quatre jours. Voilà quatre jours que nous avons étais forcé
de quitter notre maison pour aller squatter, les valises et les enfants sous le
bras, chez mes beaux-parents.
Le genre de situation que je ne m'imaginais jamais vivre. Ou
du moins pas maintenant. Pas pendant les vacances du Dad, alors que nous avions
prévu de faire plein de choses en famille. Pas alors que ma petite sorcière est
encore un nouveau-né. Pas si près de la rentrée au CP du Boy. Pas après que
nous avions enfin fini de rénover les chambres et que nous prévoyions de
s'attaquer au rez de chaussée.
Nous sommes partis si vite. Cette maison où je me sentais si
bien est à présent ma pire ennemie. Si j'avais su nous n'aurions jamais mis les
pieds là-bas.
La raison de notre départ est simple : Les voisins.
Notre maison est une ferme coupée en deux. La cour étant mitoyenne,
depuis un an nous nous étions mis
d'accord avec les voisins pour respecter une certaine délimitation afin de
préserver l'intimité de chacun. Au départ très correct, très amicaux. Ces gens
sont rapidement devenus insupportables, de jour comme de nuit (cris, hurlement,
musique à fond et karaoké jusque 5h du mat', klaxon des copains vers 2h et
rebelote toute les trente minutes jusqu'au lendemain...la liste est longue...)
Et surtout, moi qui suis
l'amie des animaux, ils ont réussis à me faire haïr les chiens.
Imaginez-vous vivre avec six mioches hurlant ainsi que dix
chiens. Des danois, des bouledogues, des St Bernard, des Staff et j'en passe.
C'est les gros volumes par ici.
Ces derniers ont faillis tuer mes poules, mes chats et nous
sommes partis avant que l'un d'eux ne finisse par m'arracher une jambe ou me
saute dessus alors que j'ai Willow dans les bras.
Alors oui, nous avons tenté de discuter avec le proprio et
avec eux, afin de trouver une solution à l'amiable. Mais aucun des deux partis n’à
dénier faire un effort.
Pour les voisins aucune réaction de leurs parts à part la
provocation. Et le proprio n'a rien trouvé mieux que de me dire de rester
enfermée chez moi comme ça je serais en sécurité.
Ok merci. Alors mon courrier je ne vais pas chercher, je
paye la moitié d'un jardin dont je n'ai plus le droit de profiter, mon fils
n'ira plus à l'école et mon mari n'ira plus au boulot. En voilà une idée
qu'elle est bien bonne!
Quant aux nuisances sonores, et bien des boules quies et on
en parle plus !
Voilà où nous en sommes aujourd'hui. Nous n'avons plus de
maison, plus de repères. Adieu ma bulle pastel et nos jolies chambres.
Je ne sais même pas où le Boy ira à l'école le mois
prochain. Nous dormons à droite à gauche, le temps de retrouver une maison et
ce n'est pas une mince affaire.
J'essaye tant bien que mal de maintenir la cap pour préserver mes enfants, ma famille. Et puis je viendrais poster ici le plus souvent possible. Les photos seront sans doute un peu différentes car je n'ai plus rien qui me ressemble.
C'est un passage très dur à vivre mais je me refuse de tout laisser voler en éclat. Mème si nous sommes devenus temporairement devenus
C'est un passage très dur à vivre mais je me refuse de tout laisser voler en éclat. Mème si nous sommes devenus temporairement devenus
Sans Domicile Fixe.
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